les malheureux
Le malheureux se r'connait de loin
Il traine une odeur, une envie de rien
Enterré, au fond d'son canapé
Les yeux vidés, par sa conne de télé.
Dans la rue, trainant son âme à nue
Ouais il pue, la tristesse qu’il sue.
Il s'traine le cul, et la tête en dedans
Il essaie d'les noyer, mais finis par cracher
Ses « j’en peux plus » et ses « finissons-en »
qui sentent le gâché, qui sortent de sa gueule fâchée
L’amour est mort, la vie frappe trop fort
J’y ai cru, j’ai eu tort, J’y crois plus tout est mort.
Vas-y patron, vas y mon général
c’est ma tournée, plus qu’suis torché, et moins qu’on parle.
Allez picoles, et tes pensées décollent
Allez rigoles, profites-en tant qu’elles volent
Mais fais gaffe, à la descente, l’atterrissage
A la baffe, au retour, de la rage
Mais fais gaffe, à la descente, l’atterrissage
A la baffe, au retour, de la rage.